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Histoire

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Message par Fëa'Lah'Kart Mar 8 Sep - 21:29

La transmission

Le jour déclinait lentement et les gens rentraient peu à peu chez eux, leur quotidien morne à la main, pour laisser place aux saltimbanques nocturnes. Pourtant une fenêtre révélait encore des vies animées.


-Nous disions donc qu'en plus de ces quelques... reliques, le nommé Al' Umna souhaitait que vous repreniez tous les quatre, descendants de Tagadah Tswain, les rennes du clan mercenaire bien connu Fëa'Lah'Kart et que vous assuriez son bon fonctionnement, tous les quatre et maintenant.
-Il n'est vraiment pas doué pour les rimes chuchota l'enutrofette à la sram. Un clan de mercenaire ? Ca doit rapporter ça ! dit-elle plus haut.
Ce notaire avait comme particularité -non pas d'être véreux, c'est un pré-requis- de ponctuer chacune de ses phrases -non pas de points, c'est une évidence- de rimes plus ou moins riches, plutôt moins d'ailleurs, cela dépendait des clients. Il était de l'espèce des hibous érudits qui peuplent nos bibliothèques et nos banques.
-Tous les quatre ?
-Ma foi oui, tous les quatre, c'est dit.
-Ah mais ça ne va pas du tout ça ! Moi avec ce vieil intro-prospecteur perdu !
-Je vous retourne le compliment, vous avez l'air perdu par l'argent vous !
C'étaient les deux enutrofs. Ils commençaient déjà à râler. La première était de petite taille, elle portait une cape de pierre incrustée de diamants et autres rubis, servant sûrement, entre autres, à redresser son dos courbé par l'âge. Son chapeau était une corbeille à fruit en osier -les jeunes appelleraient ça un coolie, étranges créatures que ces jeunes- ornée d'un signe tracé à l'encre. Ce signe au devant du solomonk signifiait "Vieille Peau".
Il était tout aussi difficile de donner un âge au second. Il était vieux, c'était tout. Tout comme la plupart des disciples d'Enutrof il était compliqué -voire impossible- d'affirmer avec certitude depuis combien de temps il arpentait le monde. Et les enutrofs eux-mêmes, quand ils le savaient, garder jalousement ce secret. Il était vêtu d’une cape bleue nuit, cousue par un grand tailleur, déchirée vers le bas. Sa capuche il l’avait ôtée en entrant, après que le notaire l’ai pris pour un jeune de banlieue du clan Laz’Har (un Banlieu’Zar quoi). Elle était assortie au reste des habits du vieillard.
-Moi au moins je peux m'acheter des vêtements neufs ! Regardez ces haillons, ils partent en lambeaux !
-C'est que j'ai beaucoup voyagé et combattu ces temps ci. Par contre vous, qu'avez vous fait ?
-Je me délassai, ne vous déplaise.
-Vous vous délassiez ? J'en suis fort aise. Eh bien ! Raillez maintenant ! De toute façon c'en est trop, je ne puis vous supporter plus longtemps, Esuelum.
-Enfin ! Cessons ces querelles ! A moins que vous ne souhaitiez la fin des mercenaires de Rykke-Errel !
Tortue-genial se dirigea vers la porte mais une main ferme bien que fine, gantée de cuir se posa sur son épaule.
-Allons, tous les mercenaires ont besoin de toi. Que deviendraient-ils ? Et les clients ?
C'était la sram. Elle portait la même coiffe tressée que l'enutrof,à la différence près que l'inscription qui y figurait signifiait "Belle Plante". Elle avait aussi une cape de fourrure qu'elle enroulait parfois autour de son cou en lançant des "Dis ! Va !" à tout bout de champ.
-Humpf, si tu insistes Elanna, mais c'est bien pour toi et Belle.
Belle-Cindy était une fécatte aux cheveux bruns et aux yeux d'un bleu aussi profond que les lacs enchantés.
Elle arborait une coiffe à laquelle pendait de larges parchemins pour, disait-elle, se protéger de mauvais sorts. Mais un observateur avisé y discernerait plutôt une marque de coquetterie car les caractères signifaient "Plus parfaite tu meurs" ou "Nahmého !", ce qui ne protège que des personnes qui vous évite volontairement.
De ses épaules descendait une cape bleue aux jolis motifs qu'une cascade de cheveux couvrait.
-Je suis sûre que vous finirez par vous entendre.
Le notaire semblait absent, comme si il se croyait seul :
-J'avais entendu parler de cas de jumeaux dont les caractères étaient incompatibles, sans être forcément radicalement opposés pour autant.
Il en oubliait de faire des rimes, peut-être revêtait-il ce déguisement en présence d'autres personnes, mais puisqu'il pensait être seul...
-Mais c'est tout vu, qu'ils soient du verseau ou du gémeaux, de cette rivière, de cet été, irascibles ou bien pédants, ils sont pourtant nés en même temps.
Ah l'omniscience s'est révélée faillible, elle n'a plus su ce qu'allait dire le volatile. Ou alors elle se fait bien subtile devant les rimes lointaines de ce poète volubile.
-Cessez vos élucubrations, hibou sénile !
-Des élucubrations ? C'est pourtant la vérité ma chère. Que cela vous plaise ou non, vivants, vous êtes nés de la même mère.
-Vous voulez dire que nous sommes vraiment jumeaux ?
-Oui, et parents de la sram ci-devant dit il en désignant Elanna, ainsi que de cette fecatte. A vrai dire vous êtes descendants d'un même homme, mais de mères différentes.
-Ô Sram ! Qu'ai-je fait pour mériter une telle fourberie familiale !
Les enutrofs ne parvenaient pas à se convaincre de leur gémellité.
-Mais nous ne sommes pas ménechmes, nous ne nous ressemblons pas !
-Chez les enutrofs les ressemblances entre frères ou soeurs n'existent pas. Mais il se fait tard, puisque nous avons fini, au revoir !
-Ah... Eh... Au revoir.
Ils saluèrent le hibou métromane et se donnèrent rendez-vous le lendemain devant le quartier général d'Astrub. Chacun s'endormit en pensant à ce qu'il ferait une fois mercenaire. Ils étaient loin d'imaginer ce qu'ils devraient d'abord accomplir.



L'accueil (ou le retour)



Le soleil était encore engourdi par sa course immobile autour du reste du monde et seuls les chachas parcouraient les rues, ce n'était plus la nuit, mais pas encore le jour, et leurs couleurs étaient changeantes.
Nos compagnons étaient réunis devant la massive porte de bois.
-Eh ben, ça en jette !
-C'est le moins qu'on puisse dire.
-Ouaip, ils ont dû payer ça une fortune...
-De l'oliviolet à première vue.
-Bon... on entre ?
Elanna s'arquebouta dans un effort relatif.
-Rappelle moi de ne pas te contrarier surtout.
Ils entrèrent.
L'enutrof laissa échapper un sifflement d'admiration.
-Tu peux l'siffler oui. Bon, y'a un peu de ménage à faire, on croirait presque que c'est inhabité.
-En fait ça l'est depuis 3 mois, le temps des démarches administratives après la mort de l'ancêtre.
-Il faut annoncer aux mercenaires qu'ils reprennent du service.
-Le notaire s'en charge.
Ils passèrent une grande partie de la matinée à explorer chaque recoin et à dépoussiérer. Ils s'arrêtèrent pour aller manger un morceau.
-Ca s'passe pas trop mal vous deux on dirait.
-Nous étions dans des pièces opposées, forcément.
Après un copieux repas, tous frais payés par le vol -ce qui a valu une belle remarque d'Elanna, je cite : Eh ben ça commence bien, l'honneur et l'honnêteté, c'est fait !- ils retournèrent au QG où une surprise les attendait.
Des dizaines de mercenaires en uniforme, l'épée au clair et la fleur sur le coeur, tout autour de la bâtisse.
-Euh... salut ?
-Nous vous saluons, descendants de Tagadah, mais avant de vous accorder notre allégeance nous voulons être sûrs de vos personnes.
-C'est tout à votre honneur, mais puis je vous demander comment vous comptez vous y prendre ?
-Eheh, nous avons préparé une série d'épreuve, à difficulté croissante, au nombre de 11...
-Les 11 travaux du Stérykse ! plaisanta l'enutrof(ette).
-En quelque sorte oui, vous allez commencer par une série de donjons très connus, mais au cours desquels vous devrez ramener quelques trophées.
-J'veux mon collier d'oreilles !
-Et par lequel allons nous commencer ?
-Un facile, le donjon des bouftous... seulement vous devrez ramener une aiguille... que nous avons caché dans le pelage du bouftou royal !
-Facile hein ?
-Facile en effet, puis je vous demander un aimant ?
-Un aimant ? Euh... pourquoi pas. Qu'on lui apporte un aimant !
-Merci, eh bien en route mes... amis, toi aussi la vieille !
-Charmant, je te remercie.
Ils coururent vers le zaap, et se retrouvèrent à Tainéla (Ah ? Toi aussi ? Pardon ><)
Ils donnèrent une fin à plusieurs vies et se retrouvèrent rapidement devant le bouftou royal.
-Bon, maintenant... faut le tondre ?
-Ou peut être qu'en lui demandant gentiment...
-Tu sais parler le bouftou ?
-En tout cas elle en a l'odeur ! s'esclaffa un aventurier proche. (Certains mercenaires présents affirment que, plus bas, il aurait ajouté "et la pilosité" .
-Oh si je l'attrape !
-Laisse, pas besoin d'un méfait supplémentaire.
-Bon, il est temps que je vous révèle une astuce... qui va nous être d'une utilité extrême.
Je l'ai apprise en observant une ferme qui...
-Abrège !
-D'accord, et bien pour retrouver une aiguille dans une botte de foin, il suffit de la faire brûler et de passer un aimant dans les cendres... Nous allons procéder de manière analogue !
-Avec un bouftou royal ? Mais c'est atroce ! Et il ne se laissera pas faire.
-Vous avez insisté pour que je reste parmi vous afin de reprendre ce clan, alors laissez moi faire, sauf si quelqu'un a une meilleure idée ?
-Bah...
-En fait...
-Kamas...
-Bien, alors on va l'immobiliser -quelques trous, pièges et poutres devraient suffire- et y mettre le feu.
-J'ai des masques pour nous protéger de l'odeur.
-Et je bouterai le feu avec un glyphe enflammé.
-Parfait, quelle équipe !
Ils firent comme ils avaient dit, et, malgré les cris déchirants de la pauvre bête et l'asphyxie des autres personnes, ils mirent la main sur cette fichue aiguille, enchâssée d'un poil de bouftou royal.
-Oh, bravo ! Le donjon suivant... Un chouine-gome du craqueleur légendaire, mou si possible...
-Rah, c'est pas vrai, bande de tordus !
-On y va...
Ils durent creuser le craqueleur à coup de pioche pour lui ouvrir l'estomac, heureusement les enutrofs sont plutôt doués, et les minerais internes les motivaient efficacement.
-Ensuite, un verre d'alcool entamé, mais pas fini, des maîtres du pandawushu et du maître pandore en personne.
-Ca n'existe pas allons !
-Faites en sorte que si.
Ils durent faire croire à tous ces experts oenologues que c'était de l'eau pure, à grands renfort d'alcool... pur lui aussi. Une fois ronds comme le tonneau du pandawasta ils leur dérobèrent les précieux contenants.
Ils enchaînaient les donjons, relevant des défis plus fous les uns que les autres.
-De l'humus à base de chêne mou, c'est bon. Un iop de gloutovore s'accrochant désespérément au marteau du Moon la rigidité cadavérique aidant, c'est bon. Du sperme de tofu royal (toujours aussi rapide l'animal, voire même précoce) c'est bon. La première tresse du koulosse, on a. Le parchemin dessiné "Les aventures de Sesmar" du minotot, c'est bon aussi... La queue droite (et non pas en tire-bouchon) du dragon cochon, elle est là. Les billes du Dark-Vlad, à côté. Et pour finir, l'appendice du kralamour géant !
-C'est moi qui l'ai, j'en suis encore gluant et tout traumatisé.
-Eh bien c'est parfait, on a tout !
-Ohoh, et en un temps record, on a à peine eu le temps de refaire le plein de vins et de bières, avec le coup des pandawas on était à sec. Bravo !
Tous les mercenaires mirent un genou à terre en signe d'allégeance
-On a réussi, et au cours de ces quelques escapades, en plus de la vente de notre guide touristique (Le guide du Roux tard en référence au Dark-Vlad) qui va nous rapporter une coquette somme, nos différents se sont atténués, on se supporterait presque.
-En effet, mais il reste beaucoup à faire.
-La priorité pour l'instant, c'est la fête pour notre arrivée dans le clan !
Ils dansèrent, chantèrent, burent et baffrèrent toute la nuit, et ne furent pas très frais au réveil.
-Hongf.
-Hungf.
-Rah... Ouch, ma...
-Schplfff.

Les origines



Quelques jours passèrent et un après-midi Tortue exhiba un lourd volume d'une vitrine pleine de souvenirs.
-L'histoire du clan...
-Whoua ! Ouvre vite !

<< Je suis Tagadah Tswain, et je vais vous compter l'histoire de ce clan, du moins ses origines, car je ne sais pas comment il va évoluer.
J'ai retranscrit cette histoire d'après des notes, ce n'est parfois pas très clair, mais j'ai fait de mon mieux.

 
Nous sommes le [DATE A DEFINIR], la nuit est déjà bien avancée quand nous terminons cette première réunion. Le clan avance bien, nous avons d'abord défini les principes et la hiérarchie, demain nous réfléchirons à toutes les règles... Du boulot en perspective !
Pour l'instant je vais aller dormir.

Le lendemain.
-Mes amis ! Si nous sommes ensemble désormais, c'est pour emmener ce clan vers les sommets ! Nous y arriverons en étant soudés et en faisant preuve de discernement et de sagesse !
Une acclamation modérée s'éleva.
-Et en se battant aussi !
Le volume montait progressivement, les mercenaires se laissaient peu à peu entraîner par leurs compagnons.
-Mais ce qu'il faut, c'est une excellente organisation, des personnes motivées, un peu d'huile de coude, et pas mal d'argent... Notre quartier général actuel laisse à désirer. C'est très gentil au vieux Xueiv de nous prêter son annexe, mais on ne pourra pas continuer comme ça très longtemps. C'est pourquoi ! C'est pourquoi je demande à chacun de faire un "petit" don afin de payer les uniformes, les locaux, tout ça tout ça...
La clameur retomba d'un coup.
-Mais ne vous inquiétez pas, chacun sera remboursé au centuple quand les clients afflueront, et pour cela il nous faut une sorte de vitrine. Nous devons faire bonne impression vous comprenez !
-Ouaiiiiiiiiiiiiiiis !!
-Bien, maintenant on se met au boulot, deux catégories, le travail manuel et le travail intellectuel... divisée en sous groupes selon les différentes tâches à accomplir.
Les mercenaires s'organisaient rapidement et efficacement, à ce rythme là ils seraient bientôt prêts.
-Tagadah, je vais où moi ?
-Iop, alors c'est là le travail manuel. Accompagnant ses paroles d'un geste elle lui montra une marteau et un seau de clous.
-Merci m'dame.
Tagadah s'assit à une table et prit son carnet.
Elle soupira brièvement et trempa sa plume de poolay dans l'encre bleu.
<< Comment en sommes nous arrivés là ? Tout s'est passé si vite. Il y a deux semaines nous étions un groupe comme les autres, vivant d'aventures en aventures. Nous avons décidé de monter un clan et en quelques jours à travailler d'arrache-pied nous sommes presque prêts.
Mais pourquoi cette décision ?
Revenons quelques semaines en arrière...


Dernière édition par Fëa'Lah'Kart le Mar 8 Sep - 21:33, édité 1 fois

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Message par Fëa'Lah'Kart Mar 8 Sep - 21:30

La vocation




Marécages infects, crocodailles féroces, moskitos voraces et restes d'aventuriers putrescents... tout cela à des prix battant toute concurrence, vous pensez sans doute que c'est un décor de carte postale brakmarienne, mais c'est la réalité de notre équipée.
Nous avançons prudemment parmi ces turpitudes, enchaînant les combats éprouvants avec ces créatures incroyablement résistantes. Chaque faux pas peut nous entraîner dans des fosses fétides, nous ne reverrions pas la lumière.
Après deux bonnes heures de ce régime nous arrivons enfin à destination : L'épée Crocobur ! Nous accompagnions un naturaliste un peu dérangé, il voulait se transformer en Crocoburio pour, disait-il, étudier les moeurs des crocodailles. Pourtant il nous avait laissé tuer des dizaines de ces créatures ! Il avait fouillé tout Amakna à la recherche du secret de l'épée, et il croyait avoir trouvé la solution.
Il s'approcha du socle qui dégageait une puissance révélatrice de ce qu'il renfermait. D'un geste vif et précis il s'empara du manche et tira l'épée vers le haut pour la dégager de sa prodigieuse prison. Dans un terrible rayon de lumière verte la métamorphose s'accomplit, c'est à peine s'il eu le temps de jeter une bourse à nos pieds. Le Crocoburio était là, devant nous, Crocobur à la main et on ne sait quoi dans la tête. J'ai ramassé la maigre récompense
et nous avons reculé ensemble, ne sachant pas si le naturaliste qui était devant nous ces dernières heures était désormais un ennemi. Il nous observa pendant quelques instants, il ne faisait nul doute qu'un combat se livrait dans son esprit. Nous continuions de reculer doucement. Finalement il tourna ce qui lui servait de talons et disparut dans l'obscurité grouillante des marécages.
-Bon, on a plus qu'a rentrer, quelqu'un à des potions ?
-Ben...
-Euh...
-Non, ne me dites pas qu'on va devoir faire le chemin inverse ?
-D'accord, on te l'dit pas.
Et ils repartirent pour une joyeuse nuit de cauchemars.


La création




Quelques mois ont passé.Tagadah était en train d'observer le ciel, une percée bleu dans les nuages.


<*soupir* Nous ne sommes si rien...>



-Tagadah ! Tagadah ! Un xelor l'appelait.
-Qu'est ce qu'il y a Esiarf ?
C'était le plus intelligent de la troupe, il trouvait toujours comment nous sortir des pires situations.
-Tagadah, j'ai repensé à notre façon de vivre... on passe d'aventure en aventure et on demande un paiement.
-C'est ça oui.
-Eh bien pourquoi ne pas le faire de manière plus... comment dire... officielle en quelque sorte ?
-Développe.
-Revendiquer cette méthode et se faire un nom grâce à elle, en aidant les gens !
-Comme des mercenaires ?
-Exactement, peut-être en plus coule comme disent les habitants de Sufokia, pas juste pour l'argent tu vois.
-Oui, et puis être reconnus nous apportera des clients !
-Pas que pour l'argent disais-je...
-Oh, pardon.
-Bon, on n'a "plus qu'à" se lancer, faut annoncer la bonne nouvelle aux autres et... créer ça.

Tagadah agita sa plume au dessus de l'encrier, la reposa et s'étira.
-Bon, je vais voir comment les autres avancent.
C'était presque fini, tout était presque fini. Les règles étaient établies, quelques panneaux publicitaires étaient dressés, les marteaux refroidissaient et les tofus s'échauffaient, prêts à partir annoncer l'incroyable nouvelle : Un clan de mercenaires allait voir le jour !

Le premier client




Tout était calme dans la pièce, même le perroquet était silencieux.
Des mercenaires étaient en train de jouer aux dés, ils avaient renvoyé un écaflip et pouvaient perdre leur argent en toute tranquillité. Tagadah regardait les étoiles au dehors, des percées blanches dans ce néant si présent. Une silhouette s'avanca à découvert ; elle était auparavant masquée par une autre maison. Le chacha installé sur les genoux de la fecatte sauta à terre.
Le bruit du duo ordinaire, le doigt replié dans le rôle des basses et la porte jouant les altos, rebondit quelques secondes.
Esiarf, qui lisait dans un coin, alla ouvrir.
-Bon matin -la nuit était déjà bien avancée- preste xelor.
-Que nous vaut cette visite ?
-Vous êtes bien mercenaires non ? Alors pourquoi cette question ?
-Ah oui c'est vrai, excusez nous, nous ne sommes pas encore habitués, vous êtes le premier client !
-Et non des moindres, vous allez voir. Voici ce que je voudrais que vous fassiez.
Il leur exposa le contrat jusqu'à l'aube, et quand le soleil pointa par la fenêtre, si leur nez étaient collés sur les cartes bien qu'ils ne les étudiaient plus, c'était par la fatigue.
Le client, qui n'avait pas souhaité donner son nom, repartit aussi furtivement qu'il était venu.
Les mercenaires décidèrent d'aller se reposer un peu. Ils ne se mettraient en route que le lendemain, cela leur laisserait la soirée pour préparer leurs affaires.

-La nourriture est chargée, les tentes aussi.
-Oui.
-On a les armes.
-Évidemment.
-Les cartes avec toutes les indications.
-Bien sûr, tu te perdrais à la sortie de la ville !
-Humpf, un peu d'argent, quelques outils.
-Ca aussi c'est bon.
-Rah mais fais le toi-même tiens !
-J'essaye juste de t'aider !
-Eh là vous deux ! Calmez vous ! On ne va pas se battre dès le départ tout de même !
-Pardon Tagadah...
-Je ne sais pas ce qui m'a pris.
-Tout est prêt ?
-Oui ! répondirent ils en choeur.
-Parfait, alors tout le monde, en route !
Chacun enfourcha qui sa dragodinde qui son scarafeuille et ils s'élancèrent vers le sud.
Histoire Trajettaga-11dc004

Ils dépassèrent vite le château d'Allister, le village qu'on nommait par ce qu'il était -le village donc- et s'arrêtèrent près de rails abandonnés pour la nuit.
Elle fut tranquille si on omet les quelques lointains cris de mulous, les piqûres de moskito et les facéties de prespic -l'oreiller piégé, en fait un prespic, restera dans les annales de la farce-.
Ils repartirent à la levée du jour et atteignirent la région des scarafeuilles sauvages.
Partout où ils passaient des binômes de mercenaires se séparaient du groupe principal et se rendaient dans les villes et autres lieux de passage pour faire de la publicité ou installer une sorte de quartier régional. Bien sûr ils n'étaient pas tous partis, certains étaient restés à Astrub pour accomplir d'autres contrats moins périlleux ou assurer l'accueil.
Ils firent halte à la zone de transition entre les scarafeuilles et les gelées.
Étrangement chaque espèce restait à sa "place", à part quelques rares débordements. Il y avait une sorte de fragile équilibre, mais pour combien de temps encore ?
Au réveil ils étaient poisseux et collants, satanées gelées ! Ils continuèrent toujours plus au sud, vers des terres méconnues. Ils avaient dépassé Brakmar depuis des lieues.
Ils arrivèrent dans une région dangereuse, très dangereuse et où il fallait faire preuve de la prudence la plus extrème si on voulait arriver au bout... le bout.
Personne n'avait vraiment séjourné dans ces terres, à vrai dire on n'en voyait pas l'intérêt.
Le monde connu, plus connu en tout cas, apportait déjà son lot d'aventures.
Une nuit fut particulièrement éprouvante. Alors qu'ils dinaîent après avoir monté le campement, un homme surgi en sang et haillons.
-Qu'êtes vous venus faire ici ! Comme moi, comme moi ! Les Dals, ils vont vous... !
Les Dals T'ton !
Une lance le transperça et il s'effondra, fixant le ciel de ses yeux révulsés.
-On nous attaque !
Chacun dégaina son arme ou prépara ses sorts. Durant une poignée de secondes il ne se passa rien, tout le monde était aux aguets. Soudain des créatures vaguement humanoïdes surgirent par bonds immenses. Tagadah fit tournoyer son bâton au dessus de sa tête et frappa.
La lutte faisait rage, il y avait au moins 5 de ces êtres pour chaque mercenaire, mais ces derniers avaient le dessus. Ce n'était pas évident mais c'est ce qui ressortait, leurs techniques de combat étaient meilleures et les Dals T'ton ne disposaient que d'armes rudimentaires contre ces sorts dévastateurs. Cependant quelques mercenaires périrent sous le nombre.
Esiarf eu la présence d'esprit de lancer une fées d'artifice et les Dals détalèrent, pris de panique.
Quelques flèches les poursuivirent par principe mais déjà on évaluait les pertes.
-Eh bien, nous avons été prévenus par deux fois et la menace se révèle être à la hauteur.
-Il faut partir, plus vite aurons nous rempli le contrat plus vite serons nous en sécurité... jusqu'au prochain.
-Tu as raison, il faut trouver cette cache.
Ils chargèrent les blessés dans le chariot et repartirent.
-Bon, ramenez les blessés à Astrub, nous vous rejoindrons.
Après une bonne heure ils arrivèrent au pied d'une falaise infranchissable.
-Si nous avons suivi les indications à la lettre, la cachette est dans les parages.
Ils se séparèrent en petits groupes et entamèrent les recherches. Au bout d'une vingtaine de fragments de xelor le ciel s'illumina.
-Par là ! Ils ont trouvé !
Tous les groupes se mirent à courir dans la direction de la fée.
Ils s'arrêtèrent devant une grotte lumineuse de cristaux qui auraient emprisonné la clarté lunaire.
-Ce doit être au fond de cette caverne.
Elle était peu profonde et ils trouvèrent ce qu'ils étaient venus chercher sur un autel éclatant.
C'était une sorte d'oeuf, il était translucide avec quelques reflets bleutés et ambrés, flavescent.
Tagadah et Esiarf le soulevèrent avec précaution et le déposèrent au fond d'une sacoche de cuir ; sa chaleur irradiait au travers.
Ils ressortirent et grimpèrent sur leur dragodinde.
-Bien maintenant il faut rentrer.
Ils se mirent en route une fois de plus.
Après quelques minutes un mercenaire les rattrapa au galop, Tagadah se retourna et vit une lueur se rapprocher à une vitesse alarmante. Une clameur s'éleva derrière eux.
-Tagadah ! Tagadah ! Voilà les Dals T'ton !
-Nous devons les semer.
Ils lancèrent leur montures le plus vite possible. Mais déjà des indigènes les rattrapaient.
-Dofus ! Dofus ! Dofus ! Dofus ! criaient-ils.
-Dofus ? Mais alors cette espèce d'oeuf serait...
-On y pensera plus tard, il y a bien plus urgent pour l'instant.
Des Dals s'agrippèrent aux pattes d'une dragodinde qui s'effondra, entraînant son cavalier.
Ils continuèrent ainsi pendant un certain temps et arrivèrent à une gigantesque arche de pierre recouverte de végétation.
A peine l'eurent-ils franchi que les Dals s'immobilisèrent simultanément.
-On dirait qu'ils ont peur de franchir cette limite.
-Ou peut-être ne le peuvent ils pas.
Les Dals T'ton firent demi-tour et les mercenaires, soulagés, rentrèrent chez eux.
Après 5 jours à se serrer la ceinture ils étaient enfin chez eux.
Le lendemain le client était là.
-Alors, vous avez réussi !?
-Il semblerait, mais nous avons essuyé de lourdes pertes, ce qui fait grimper les prix, et avons appris une chose ou deux sur la nature de l'objet...
-Je vois, je vous dois bien quelques explications et beaucoup d'argent. Je fais parti d'un ordre très ancien qui a pour mission de veiller sur les Dofus. C'est nous qui les avons éparpillés dans le monde après leur découverte dans l'antre de Bolgrot.
Cet oeuf a été placé dans cette grotte par Lah'Kart, un des meilleurs d'entre nous. Seulement il n'est pas revenu de cette mission. Les gardiens que nous avions choisi étaient trop zélés et ils ne lui ont pas laissé une chance.
-Nous avons croisé un homme, il est mort dans mes bras en contemplant le ciel, transpercé de part en part.
-C'était peut-être lui, peut-être pas. C'était il y a très longtemps vous savez.
-Mais vous êtes encore vivant vous.
-Bref, aujourd'hui, pour des raisons que je ne peux vous révéler, nous devons récupérer ce Dofus. C'est le Fëa, le Dofus de l'esprit.
-Oh ! Merci pour toutes ces informations, une chose sur laquelle tant de sang a coulé doit valoir une fortune. Mais si c'est un Dofus sa puissance pourrait nous être utile. Le clan est très jeune et cela pourrait lui apporter une certaine stabilité.
-Ce Dofus est des plus puissants, c'est vrai, mais il est aussi des plus dangereux. C'est celui de l'esprit... ainsi que de la folie.
Il déposa un morceau de parchemin sur la table et prit le Dofus dans ses mains. Il le garda en équilibre sur sa paume ouverte, le bras tendu.
-Présentez vous à la banque muni de ce document, une centaine de millions vous suffiront je pense.
-Une centaine ! Tagadah espérait à peine en tirer 20.
-Bien, il est temps pour moi de vous laisser.
Fëa... souffla-t-il sur l'oeuf qui disparut. Il pivota et s'en fut.
-Euh... au fait Tagadah, il nous faut un nom, comment allons nous nous appeler ?
-Notre nom sera... Fëa'Lah'Kart ! >>



Ils refermèrent l'ouvrage.
-Instructif...
-Eh bien la suite pour une prochaine fois, et la suite de la suite, à nous de l'écrire !

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Message par Fëa'Lah'Kart Mar 8 Sep - 21:30

La mort d'Esuelum


Le clan progressait. Nous étions presque prêts à entrer dans l'histoire du Monde. Seulement, les ennemis étaient nombreux : clans adverses, guildes rancunières, aventuriers véreux souhaitant éradiquer ceux qui refusaient leurs contrats, ou encore organisations religieuses qui refusaient toute institution prônant la neutralité comme les mercenaires. Le jour vint où l'un de ces adversaires du clan Fëa'Lah'Kart décida de s'attaquer à nous. Nous ne savons pas, et ne le saurons jamais, lequel d'entre eux a ce jour-là décidé qu'un des Fëa'Saguyz devrait disparaître.
Un homme couvert d'une toge noire entra dans le quartier général. Sa tête demeurait cachée dans l'ombre de l'étoffe.
Esuelum était la seule représentante de l'autorité du clan à l'intérieur du bureau. Les autres Fondateurs s'occupaient de l'administration ou étaient en mission.
L'étrange Xelor enveloppé s'approcha lentement. Rien ne sortit de sa bouche, ni même pour l'aimable mercenaire qui lui avait ouvert la porte. Une main dans sa robe et l'autre laissée sur son flanc, il semblait tenir quelque chose. Il était arrivé juste devant le bureau où se tenait assise Esuelum, absorbée par ses fonctions. Elle ne leva pas la tête, perdue dans les comptes du clan. Sans accorder ne serait-ce qu'un seul mot, il parvint tout de même à attirer l'attention de la vieille Enutrof : il tapa sur le bureau à l'aide d'un objet métallique qui se révéla être une dague pointue, une de celles forgées par le grand Elorie Entuwan. Il frappa donc avec le manche et, s'apercevant de l'ignorance de son interlocutrice, finit par transpercer une des feuilles sur lesquelles de petites sommes de Kamas apparaissaient. Esuelum sursauta : drôle de manière de commencer un dialogue.
- Bonjour. Que... Que voulez-vous ?
- Je suis envoyé par... Non, ceci est inutile. Il est temps de venir à bout de votre vie, madame Esuelum.
- Qu'est-ce que...
Trop tard. Le poignard qui était, une seconde auparavant, planté sur le bureau, disparut dans la main du Xelor qui s'empressa de l'enfoncer dans le crâne de l'Enutrof qui n'avait pas eu le temps de préparer sa propre dague. Le bureau isolé d'Esuelum avait permis au Xelor de réussir son crime en toute discrétion. Tandis que les yeux de l'ancienne 'Saguyz restaient ouverts et que le sang provenant de son front coulait par-dessus, l'assassin se retourna, abandonnant sa dague sur sa victime :
- Vous avez fait du bon travail, mais nous ne pouvons vous laisser continuer de telles pratiques. Au revoir.
Mais il n'avait pas prévu une chose : le retour d'Elanna et Tortue-Genial. Lorsqu'il entendit la porte s'ouvrir accompagnée d'une voix usée qui, visiblement, dissertait sur le paradoxe de la réflexion chez les Prespics, il sortit du bureau et croisa alors les deux Fondateurs. Il ne tenta rien contre eux, leur puissance étant bien supérieure à celle de sa précédente victime.
- Bien le bonjour, mademoiselle, dit-il devant Elanna. Très joli bureau, continua-t-il quand il vit Tortue-Genial.
Ils lui répondirent d'un sourire et d'un hochement de tête affectueux. Ils allèrent directement dans le bureau des 'Saguyz, pour assister à la réunion qui devait se tenir à huis clos. Ils ouvrirent la porte.
Un cri déchira le quartir général, voire la région d'Amakna qui les entourait. C'était Elanna. Des larmes coulaient déjà sur son visage. Tortue, lui, était abasourdi : sa soeur, celle qu'il avait découverte il y a peu et avec qui il avait tant parlé, tant échangé, était devant lui, un petit couteau enfoncé dans le crâne.
- Naaaaaan ! Comment... Comment est-ce...Ppossible ? cria Elanna, ponctuant ses phrases de sanglots.
- Nous...Nous devons réfléchir, Elanna. J'ai peut-être... Une solution.
Leur voix, à tous deux, tremblait.
Le corps d'Esuelum finit par tomber sur le bureau : son âme commençait à quitter le corps qui ne lui servait que d'enveloppe.
- Chez les Enutrof, la mort est compliquée par certains... détails : notre âme se divise directement de l'enveloppe charnelle, contrairement aux autres disciples qui voient leur esprit enfermé dans le corps, qui devient alors une prison. Si cette âme est domptée par un objet d'une puissance magique très élevée et qu'une enveloppe charnelle est capable, aux alentours, d'accueillir l'âme du défunt, il lui est possible de se réincarner.
Le choc qu'ils venaient de subir n'empêchait par Tortue-Genial de rester fidèle à lui-même : d'un sang froid sans pareil et d'une connaissance très large de la magie.
- Toutefois, il faut faire vite : l'âme peut s'échapper et rejoindre... notre Dieu, si nous n'allons pas assez vite.
- Est-ce que... Est-ce que tu aurais un objet si puissant ? demanda timidement la Sram, anéantie et peu rassurée par la révélation du vieil homme.
- Te rappelles-tu du Dofus que Tagadah avait eut à ramener à un prêtre lors du tout premier contrat du clan ? Le Dofus Fëa, celui de l'esprit. Elle voulait le garder, tu te souviens ?
- Oui, je m'en souviens ! dit-elle dans un élan d'espoir.
- Eh bien figure toi que, dans le livre ou elle raconte ses mémoires, elle a laissé un fragment de ce Dofus : elle ne voulait visiblement pas le lâcher si facilement.
Il sortit de son sac animé -dans lequel il posait tous les objets d'une grande valeur- une petite pierre aux teintes violettes et aux bords cassés. Une lumière semblait en sortir : il sentait qu'une âme était en présence. Tortue-Genial posa la pierre sur le trou qu'avait formé la dague avant que trop de sang n'en sorte. Tout se passa en un fragment de seconde : la faible lumière décupla de puissance et le quartir général fut entièrement plongé dans des éclairs mauves. Une matière difficilement qualifiable sortit alors de la tête de l'Enutrof, avachie sur le bureau, et se dirigea vers la pierre que Tortue-Genial tenait entre ses doigts. Les éclairs disparurent mais toute la lumière fut alors concentrée dans la petite pierre, ce qui indiquait visiblement qu'une âme se retrouvait prisonnière à l'intérieur, et que son seul souhait était d'en sortir.
- Nous devons nous dépêcher de trouver une enveloppe, n'importe quoi !
Ils coururent en dehors du QG jusqu'à Astrub et s'arrêtèrent devant la statue du Dieu Féca, protecteur sacré, qui leur viendrait probablement en aide.
- Seigneur, Grand Dieu des Protecteurs ! Viens nous en aide, nous t'en supplions ! Nous avons besoin d'un corps inerte pour faire revivre Esuelum, Co-Fondatrice du clan des Fëa'Lah'Kart !
Sans plus en attendre et dans toute sa bonté, le Dieu Féca accorda aux aventuriers essoufflés ce qu'ils demandaient. Il forgea un corps à l'image d'un de ses disciples et l'envoya sur la terre, à proximité de sa statue. Tortue s'empressa de poser la pierre mauve sur le front du Féca inerte. Encore une fois, tout alla très vite : des éclairs emplissèrent les alentours et la matière étrange fit le chemin inverse. Elle passa de la pierre au corps, qui devint soudainement animé :
- Eh beh, t'en as mis du temps, vieille chèvre !
Avec sincérité, Tortue-Genial accordât alors à sa soeur un sourire : elle était désormais un jeune Féca souriant répondant au doux nom de Durhaikse.

Fëa'Lah'Kart
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